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A. Angélique
Bannie de la drague
Durant sa prime jeunesse
Sa beauté retourne les vagues
Quand à seize ans elle perce
Svelte romance charmante et vertueuse
Tes prétendants s'amoncellent
Te récitent le bréviaire de l'amitié
Biaisent dans l'optique de te charmer
Surprise tu rayonnes, enfin heureuse
Agites tes courtisant d'une ficelle
Sens pouvoir t'appuyer sur leur fidélité
Un signe : ils accourent disposés à t'aimer
Un soir l'Amour nous a reconnus
Notre destin prit la même avenue
Tous ces amis que sont-ils devenus ?
Voyant leur chance s'envoler
Ils cherchent une nouvelle cible
Avec qui ils pourront convoler
Moins belle mais plus accessible
Facilement rencontrable rapidement nue
Ton cercle se réduit
Tu ne peux t'en réjouir
Nombreux feignent de t'ignorer
Il t'arrive même de regretter
De penser à me virer
Sûr qu'ils reviendraient
Avec leur fier sourire
Mais tu les as compris
A quoi bon vouloir séduire
Ce monde aux lights traquées
A quoi bon te détruire
Pour une cause au visage truqué
Pourquoi ne pas apprécier
Les compagnons sans fard, restés
Pas cet ingénieur-dragueur
Qui m'ignore et vise ton coeur
En méprisant son drame
Notre bonheur ton âme
L'amitié se conjugue souvent au singulier
Car sa présence nous accompagne à la déchéance
Croisent à la mouvance du bateau
Les copains, les copines
Naissent guidés par l'emploi du temps
Et disparaissent au gré du vent
Et des coquins, des coquines
Aux regards amicaux
Eternelle Tendresse
mon premier livre, de la poésie, oui...
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- Info (150), le 8 février 2014 à 15 heures 51
Sébastien et elle avouèrent que la vieille avait raison
Sébastien et le fidèle André allèrent l'y attendre avec leurs deux moutons
- le 25 décembre 2011 à 12 : 27
par pierre: j'aime cet extrait de votre poésie.
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