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civilisation sans gendarme ni prison, sans avocat ni juge ni peine de mort

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où chaque mauvaise action répertoriée influait sur la note générale. Et des sanctions en temps, intensité et occurrence

Partie XIII du roman "Après l'énergie anti-électrique"



En quelques heures, les centres de stockage accessibles furent pillés. Aucun système de contrôle, d’alarme, des robots paralysés : les citoyens les plus audacieux redécouvraient le plaisir de la délinquance. Cette liberté électrisait les pillards, persuadés de saisir une occasion unique avant le retour du monde sécurisé. L’euphorie de l’interdit. « Ce fut comme si une folie nous était entrée dans la tête » avouent de nombreux témoignages. Ces vols frisèrent l’inutile, tant la pourriture de la décongélation en espace oxygéné était fulgurante. Une partie de la population les invectivait « bandes de fous, les bornes enregistrent tout. Je n’aimerais pas être à votre place le jour où vous recevrez la notification de votre déclassement et l’échelle de la sanction. Éloignez-vous d’ici, on ne veut pas être considérés complices. »
Dans cette civilisation sans gendarme ni prison, sans avocat ni juge ni peine de mort, chaque mauvaise action répertoriée influait sur la note générale, le classement. L’échelle des sanctions, corollaire à la nature et la gravité des fautes, s’exprimait en temps, intensité et occurrence, s’incrustait sur le "tableau" de la paume de la main gauche. Par exemple 62-24-3 signifiait 62 secondes en 24 volts 3 fois (3 jours consécutifs). Cette série numérique étant suivie d’une ou deux lettres, I ou / et D ; I pour une exécution immédiate et D, différée, le lendemain. I et D donc dans le cas d’une première dose immédiate et la suivante le lendemain à midi. Aucune dose létale. La crainte de la douleur différée entraînait des suicides. Se jeter d’un pont à 11 heures 59 étant la méthode la plus fréquente. Tout le monde connaissait la loi et les sanctions. Midi, l’heure des cris. Cette réglementation constituait une part prépondérante du travail des parlementaires. Naturellement, les sanctions immédiates visaient à faire cesser un délit.
À l’origine il existait des doses mortelles. En cas de violence excessive, dont celle suivie de mort de la victime. La tentative de retirer une puce sur soi ou sur d’autres, qu’ils soient vivants ou matériels. L’outrage aux élus. L’allumage d’un feu. Le complot visant la sécurité générale. Toute rébellion contre l’ordre.
Le principe de réaction graduelle fut immédiatement instauré, la répétition d’une faute entraînant une décharge plus élevée. Ainsi pour la conservation d’aliments une demi-heure après le service, un délit mineur mais à la punition nécessaire afin d’éviter le développement de bactéries, un danger dépassant le risque individuel, pouvant affecter l’ensemble de la communauté. On peut comprendre, dans ce système, la tentation de ne pas payer pour un déchet minime, de penser qu’il deviendra rapidement poussière. Mais on ne berne pas une borne individuelle capable de détecter la formation d’une moisissure.
Les enfants étaient naturellement les plus sanctionnés, après leurs deux ans, avant la faute incombant totalement aux parents. Ils apprenaient ainsi les bases essentielles du savoir-vivre par ces peines à la tension adaptée à leurs veines, leur fragilité. Jusqu’à l’âge de six ans, de nombreux enfants conservaient, souvent par jeu, des miettes ou se bagarraient. Certains, les « esprits obtus », pensaient même pouvoir vaincre l’autorité, se lançaient le défi de maîtriser la douleur. Une dose de niveau nettement plus élevé les ramenait le plus souvent dans le droit chemin. Le suicide des enfants était rare. Mais il se produisait. On ignore pourquoi des mômes de six, huit ou dix ans refusaient de céder. À cet âge, les doses pouvaient devenir mortelles. On parlait d’accident, et non de peine de mort.
Excepté quand la sanction devait atteindre des niveaux déjà difficilement soutenables par un adulte, toute punition d’un garçon de moins de douze ans ou d’une fille de moins d’onze, entraînait la même aux parents. Pour manquement à leur devoir de bonne éducation. Procréer, c’était également accepter des responsabilités. D’autres pays considéraient l’adolescence de plus en plus précoce et avaient abaissé l’âge des co-sanctions à dix ans.
La peine de mort fut abolie quand l’habitude et l’amélioration des logiciels, la capacité de compréhension des puces, aptes à réagir avant tout acte extrême, raréfièrent les fautes intolérables.
La commission mondiale et nationale de suivi ayant rapidement noté la corrélation entre les suicides et la programmation d’une charge pouvant apparaître insupportable, plus importante qu’une précédente source de migraines et tremblements durant plusieurs jours. C’était un élément fondamental de liberté individuelle, chacun étant libre de sortir de la vie s’il considérait l’ordre et la justice inacceptables.
Chaque état édictant ses lois, tout citoyen obtenant un droit de séjour, ou ce qui fut de plus en plus rare, un droit d’installation dans un autre pays, devait naturellement accepter la communication de son historique et l’application des peines en vigueur sur la terre d’accueil.
Toutes les études le confirment : l’homme est ainsi devenu meilleur. Même les groupes réticents à l’origine, ont dû le reconnaître. La violence, le vol et la colère, défauts majeurs des humains non contrôlés, sont ainsi disparus.
Il suffit d’observer les comportements quotidiens actuels pour effectivement reconnaître son effet bénéfique. Nous sommes pourtant quelques-uns à difficilement comprendre les méfaits de nos contemporains. L’engrenage du cercle malsain de ces comportements est pourtant évident et devrait inciter tout humain à retenir des désirs incompatibles avec le respect dû aux autres, contrepartie du respect attendu des autres. Cette approche ne parvient pas à convaincre.

Après énergie anti-électrique

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