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Montcuq le Photovoltaïque de Lebreil et Valprionde

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Un dossier aux conséquences peut-être non imaginables pour les protagonistes...

Chapitre 16, début de "Montcuq, troublant"


Montcuq Photovoltaïque

« Alain Lalabarde a remercié Bernard Roux et Patrice Caumon, de l’avoir convaincu de créer une Commune Nouvelle, qui a engendré beaucoup d’effets positifs, dont financiers. » Selon DQ dans la VQ, la couverture du premier conseil municipal de l'équipe auréolée de 100% des suffrages exprimés en 2020, affirmation de Didier Quet dans la Vie Quercynoise. Bernard Roux et Patrice Caumon, les derniers maires de Lebreil et Valprionde.

Dans mon document de tentative municipale, je questionnais, fin 2019, dans l'une des rares bulles de mise en valeur : « Photovoltaïque sur le territoire de Lebreil et de Valprionde ? Quelqu'un savait avant la fusion ? »

Dans un secteur où la balafre de la Très Haute Tension Golfech / Cahors fut évitée de justesse, il est naturellement essentiel de réfléchir à la production électrique, "alternative", propre et sans risque. Sinon un jour une solution externe nous sera imposée.

Sur ce sujet, le compte rendu du conseil municipal du 3 septembre 2018 est bref :

« DÉLIBÉRATION 2018/048 : PROJET DE CENTRALE PHOTOVOLTAIQUE AU SOL

Monsieur le Maire présente l'étude de faisabilité réalisée par la société Eco solution Energie, concernant le développement d'un projet de centrale photovoltaïque au sol, sur des terrains situés sur la commune déléguée de Lebreil, aux lieux dits « Gleye Sarrazine », « Les Calans », « Château de Caminel », « Dinetis », « Le rebissen » et « La Serre » et sur la commune déléguée de Valprionde, lieu-dit « Champ d'arriès. »

Les résultats de l'étude de faisabilité réalisée par Eco solution montrent que ces parcelles communales ont un bon potentiel pour le développement de l'énergie photovoltaïque.

La définition précise et définitive du projet nécessite en amont la réalisation d'études environnementales et techniques approfondies.
ECO SOLUTION demande l'autorisation de lancer ces études et s'engage à tenir Monsieur le Maire régulièrement informé des résultats.

Pour : 25 - Contre : 5 - Abstention : 4

Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré,
- SE PRONONCE FAVORABLEMENT à l'étude du projet photovoltaïque menée par la société ECO SOLUTION sur les sites sus-évoqués du territoire de la Commune et autorise cette société à mener ses études sur ces sites,

- S'ENGAGE à appuyer toutes les démarches nécessaires pour classer les zones au document d'urbanisme en vigueur en A Urbaniser à destination du photovoltaïque « AU-pv »

- AUTORISE le Monsieur le Maire à signer tous documents nécessaires à la réalisation des études de la centrale photovoltaïque. »

Des abstentions, même des voix contre, dans ce haut lieu de la soumission, c’était suffisamment rare pour mériter une enquête ! Je n’ai pas assisté à cette mascarade, je n’y assiste plus depuis la troisième. Raison principale : fréquenter ces gens-là me fatiguait. Donc j’ai essayé de glaner les informations, d’un spectateur, du Petit Journal et de la VQ. Il n’est pas précisé qu’aucun conseiller municipal ne détient d’intérêt dans cette affaire. Il est naturellement fondamental que les 34 votants le confirment, à titre personnel et familial.

Le regroupement de ces sources me permet de résumer :

Ce projet photovoltaïque, de 63 Mégawatts, fut introduit par Bernard Roux, semblant bien connaître le commercial de la société Sud Espace Pro et Habitat, représentant la société Eco Solution Energie, Thierry Capovilla.

Le démarchage des propriétaires aurait seulement "un an." Donc en septembre 2017. Même si la donnée essentielle pour le déclic semble ancienne : « Après avoir repéré des zones favorables pour de grands groupes comme à Lebreil dont l’ensoleillement est le meilleur dans les 100 kms à la ronde. Soit 1263 heures de soleil par an. »

Investissement : « 780 000 à 900 000 euros l’hectare » Mais le coût global de l’opération restait inconnu !? « Projet entre 34 et 48 millions. »
« La production espérée est de 1 538 442 MWh/an » ; sûrement des mégas ; du chinois pour moi. « L’électricité produite sera vendue à ENEDIS-RTE avec un tarif sécurisé pendant 20 ans autour de 5 cents le KWH. »
Mais aucun chiffre d’affaire annuel prévu !?

La création d’un poste de transformation, de 62 MW, un « poste source », nécessaire pour redistribuer l’électricité sur le réseau, est mentionnée. Sans ordre de coût !
« Les réseaux seront enterrés. » Ce n’est donc pas une THT bis, mais de tracé du réseau, aucune carte.



« L’opérateur PHOTOSOL sera le financeur de ce projet et assure qu’il n’y aura que peu de défrichage. » Peu, ça peut être beaucoup suivant le regard. Surprenant mais sans demande d’explications, visiblement : « si le permis est accordé, les levées de fonds se feront ensuite. » Non seulement l’opérateur a délégué la présentation à la mairie et à la communauté de communes mais son financement reste hypothétique !…
« Des terres louées par baux emphytéotiques de 40 ans. » « Les panneaux du projet étant recyclables à 97%, ils le seront certainement à 100% d’ici 3 ans, début de la production. » Et ensuite, une provision pour le démontage est prévue ? Rien n’est précisé. Pourtant cela semble impératif. On peut redouter un fleuve de fric durant trois décennies puis la tombée en obsolescence du parc, une faillite avec les actionnaires naturellement partis avec les dividendes de leurs trente glorieuses.

Monsieur Roux semblant pouvoir être considéré comme un membre actif du lobbying des chasseurs. On remarque dans le Petit Journal, où j’ai le plus puisé (je vous renvoie à l’article en ligne) : « Un espace est prévu afin que les chasseurs puissent élever du gibier dans ces parcs photovoltaïques grillagés à hauteur de 2,10 mètres, protégés par vidéosurveillance. Pour les amoureux de randonnées, les chemins actuels situés dans les futures emprises contourneront les parcs. » Quelle horreur, l’élevage de gibier destiné à être flingué par des chasseurs, donc à répandre du plomb ! Une écologie à deux vitesses, chez Photosol ? Et visiblement, pas un conseiller municipal pour s’indigner de cette réussite du lobby des flingueurs.

Quant au fric, critère peut-être essentiel dans le cerveau Lalabarde-Caumon : une taxe d’aménagement de 209 000 euros. Le petit journal étant très clair : « Cette somme reviendra à la communauté des communes ou à la mairie, au département, à la région, selon le taux de réversion des uns ou des autres ou non (À débattre selon un élu). » Et ils ont voté !
La Taxe de Contribution Economique territoriale rapporterait 137 137 euros (c’est le chiffre lu !) par an (40% à la commune, la communautés de communes, département et région).
Imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux : 495 527 euros par an, 50% à la commune et 50% au conseil départemental.
La taxe foncière : 38 184 euros par an, entre commune, communauté de communes, département et région.

Quant aux retombées en terme d’emploi : « 100 personnes pendant six mois sur le chantier. Puis 3 à 5 emplois, des permanents agricoles… après une formation gratuite. » Oui, il faudra toujours des pauvres pour servir les riches, même des gardiens, les caméras ne suffiront pas avant la puce incorporée et les robots dévoués !

Certains élus ont osé s’avouer gênés de découvrir le projet et devoir voter après les propos d’un simple commercial. Méthode Lalabarde-Caumon, pourrait-on leur rétorquer. On en dit le moins possible, on passe au vote avec délégations au maire, et après il est tranquille pépère, il a intégré le fonctionnement de la démocratie maurytanienne.

Le peuple Lalabarde devrait applaudir : ce projet privé ne coûte pas un euro aux collectivités, et ne nous gonflez pas, il est même « éco – lo – gis – te », c’est un mot nouveau dans le dicto Lalabarde, et il occupe des terres à « rendements agricoles pauvres. »

À Marc Prugniaud, essayant d’en savoir plus, en interceptant Thierry Capovilla : « Quel sera le coût du poste source de 62 Mégawatt ? »… « Je ne pourrais pas vous répondre. Je ne suis pas sur les détails. » Ah les points de détail de l’histoire de la petite Marytanie ! « Le projet peut-il bénéficier de subventions ? » Réponse « Je ne suis pas dans le détail du financement, à vrai dire je ne sais pas. »

On peut également remarquer, même en utilisant une fourchette basse, les 250 000 euros de taxes glanées sur les territoires de Lebreil et Valprionde. Leur dépêche avait suivi « Patrice Caumon, maire de Valprionde, a tenu une réunion publique d'information le samedi 24 janvier [2015], pour évoquer avec ses administrés l'action communale, l'avenir des collectivités et les enjeux économiques apportés par l'aménagement du territoire. L'élu a détaillé le budget de fonctionnement de la commune. Avec 83 000 € de recettes et 78 000 € de charges plus ou moins incompressibles, la marge de manœuvre de la commune reste très étroite, à l'heure où les dotations publiques vont être revues à la baisse. »
Selon proxiti.info, en 2014, le budget de fonctionnement de la commune de Lebreil : 77 000 €. Et Valprionde : 76 000 € (quand la même année, pour Montcuq 905 000 €)
Ainsi, avec cette manne tombée du soleil, en fusionnant, ces deux communes auraient triplé leur budget ! Vous comprenez l’intérêt de se demander si cette "ferme photovoltaïque" était déjà dans certaines têtes en 2015. Et alors cet argument de Roux & Caumon aurait pu servir à convaincre Lalabarde, sûrement réticent au départ, tellement il ne devait pas ignorer que les bottes de maire de Montcuq lui étaient déjà trop larges.
Si elle se réalisait, cette fermette, les administrés auraient-ils le courage de s’unir pour réclamer un référendum de sortie de la « tutelle Montcuq » ? Et si ce « grand projet » nous réveillait ? Certes, c’est un très mauvais prétexte, le fric, mais visiblement, ces gens-là ne comprennent que cela !

À quand le : avec les retombées financières de la ferme photovoltaïque, les habitants des anciennes communes de Lebreil et Valprionde enclenchent une procédure de retrait de la commune nouvelle de Montcuq-en-Quercy-Blanc ? Ce serait un bon revers du gauche dans la tronche des maurytaniens.
Oui, si l’usine photovoltaïque se réalise, il n’y a aucune raison de faire subir la double peine à Lebreil et Valprionde, le grillage et la soumission à Montcuq.

(le chapitre continue)

montcuq troublant

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Page de la série Montcuq.
Cette page est issue de MONTCUQ TROUBLANT 2021.

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