Fin de ruralité agricole d'un village du Pas-de-Calais
Conséquences de la Guerre d'Algérie
Enfance d'un écrivain
Valhuon école, Pernes collège, Arras lycées Carnot Guy Mollet puis Groupama… par Stéphane Ternoise
La quatrième de couverture
Stéphane Ternoise fut de la dernière génération des enfants d’un village d’agriculteurs. Où subsistent deux fermes. Il raconte.
Le père resté traumatisé par sa guerre d’Algérie, l’alcool, les menaces, la mère luttant pour éviter la DASS à ses enfants et sauver sa maison, l’impérieuse nécessité de « bien travailler à l’école »…
Partant à la recherche des origines, il découvre les racines communes d’une grande partie des habitants…
« Ailleurs, dans les villes d’abord, le matérialisme semait et récoltait les famines, les inutiles voyages importaient le choléra.
Huclier du XVIIIe – XIXe siècles vivait encore à l’abri du prétendu progrès, en relations de proximité, d’autosuffisance. Des femmes épanouies par une dizaine de grossesses flirtaient avec l’auréole centenaire, la morale sociale et la religion n’avaient pas besoin d’être sévères pour rythmer la vie, maintenir l’harmonie, la plupart du temps un premier baptême était célébré quelques semaines après le mariage... L’agriculture au service de chacun, et non de l’enrichissement des plus riches et son corollaire l’empoisonnement de l’eau l’air la terre... »
Avec dans leur propre rôle, François et Albert Châtelet, Benoît et Augustin Labre, abbé Jean Décobert, Albertine Bara, Florentine Delabroy, Zoé Boidin, Octave et Maria Delory, Jean et Simonne Cadet, Léon et Raymond Petit, docteur Philippe Lamoril, Joséphine Hiel, Élisabeth et Joseph Borne, Thomas Merton, Marcel et Yves Roussel, André Dubuche… et les autres… du village ou des alentours.
Format en papier : 172 pages.
La table et quelques extraits
Le choix Huclier, page 9
Pour un écrivain vraiment indépendant, publier c’est choisir. Le sujet d’écriture d’abord. Aucun patron, éditeur, pour exiger un thème susceptible d’accroître sa fortune. Et même, en vivant de peu, de plus en
plus, jusqu’au plus grand dénuement autorisé par l’époque, sans se soucier du lectorat potentiel. Aucune étude de marché !
La conscience du privilège d’avoir un toit, trois repas quotidiens, n’est malheureusement pas partagée par mes contemporains, emportés par les vagues de désirs et apparences. Sinon, naturellement, ils refuseraient les embrigadements obtenus par l’appât du petit confort supplémentaire, de minuscules avantages, ridicules distinctions.
Pourtant, forcément, des critères prévalent. Des cahiers et feuilles volantes (elles s’égarent souvent) regorgent d’au moins une centaine de projets.
Début 2025, dans l’urgence du peu de temps disponible, ce livre, dont le concept figure en sixième position de la "série" sobrement intitulée « quel avenir pour nos souvenirs ? », est passé en prioritaire, rédigé peut-être trop rapidement. Peut-être pas ! L’urgence permet de préserver la spontanéité
et d’écarter les digressions....
Huclier des années 80, page 11
Je me souviens des vingtdeux noms de familles, de maisons, du début des années 80, je les note. Aucune modification significative durant la décennie. Quinze fermes actives, quatre foyers de retraités dont trois de parents d’agriculteurs, trois avec activité à l’extérieur (dont l’un uniquement l’épouse, le mari travaillant avec ses parents).
Dans deux fermes seulement vivaient des parents âgés, néanmoins de manière séparée. Soixante habitants répertoriés.
La « jeunesse » ? ...
11 avril 1959 – 26 février 1988, page 12
Je ne suis pas mort à 50 ansmalgré la logique des droites et des alertes 17
Je me souviens vraiment? 21
Valhuon, d’abord son école 26
Ma mère me l’a souvent répété : elle m’a conduit le premier jour à l’arrêt, situé devant la mairie, et je suis monté sans même pleurer dans le bus blanc de monsieur Dubuche, et ensuite m’y rendais seul, à 400 mètres environ. Durant cinq ans, du petit dernier au statut de grand, quatre fois par jour, je suis monté dans ce bus, m’y suis assis… et pourtant pas le moindre souvenir de ma place, devant varier avec l’âge, ni de celles et ceux qui m’accompagnaient. G1966, G1965, F1965 le prenaient forcément en 1974.
Huclier réalité versus Jean-Paul Dubois fiction 40
Tout prix Goncourt qu’il soit, Jean-Paul Dubois, dans l’origine des larmes, brode, manifestement, sur un sujet non vécu. J’aurais pu écrire « D’autant qu’il m’en souvienne, ce père a toujours été un être désaxé, dangereux, pervers, irrigué en permanence d’un flux malveillant. Dans cet univers inversé, mon seul et unique projet fut de grandir contre lui. » Avec les entractes post-soins.
Pour son sixième anniversaire, le narrateur a reçu de son géniteur « un canari dont il venait d’arracher la tête avec les dents. » Visuel assuré, logique contestable. Un monstre aurait attendu la grande affection de l’enfant pour l’oiseau avant de le décapiter. Le mien me promettait qu’un soir en rentrant de l’école, une grande fresque s’offrirait à mes yeux...
Valhuon aussi le début du football 43
Les fractures familiales et locales, peu avant peu après ma naissance 46
Monsieur l’instituteur 49
Origines 56
Première à cinquième Génération
La souche du Hamel. Valhuon quasiment Huclier, et sa tradition perdue 74
Autres ramifications 77
Du côté des Cadet 79
La famille du père 80
Huclier, la journée la plus sanglante 83
Le collège de Pernes 86
Troisvaux, piège, défaites et indignité 92
Amourettes dans le secteur d’Huclier 98
Partir d’Huclier pour arriver à... Ramdas, Thomas Merton… Mais avec tellement de retard... 104
Arras 112
La Gervaise du village 115
Vaches, cochons, tracteur, fraises... 118
L’effacement de la mémoire 127
L’absence de mémoire locale 132
Huclier, le village du suicide 134
Huclier dans l’actualité du droit d’éliminer les riens 137
Et Saint Pol devint Saint Pol sur Ternoise 139
26 février 1988 141
9 novembre 2019 147
Croire en la médecine? 163
Postface : Impossible d’écrire tranquille ou les méthodes de la notaire Martin 167
Vous trouverez Livre de Ternoise sur Huclier et la disparition de la ruralité réelle sur
amazon (lien direct sur la page du livre).
Vous trouverez la version numérique de ce livre sur
immateriel 7switch.com (lien direct sur le livre).
Vidéo sous peu en attendant Vie Benoit-Joseph Labre mort à Rome en odeur de sainteté par Joseph Marconi son directeur spirituel réécriture 2025 par Ternoise
Page de la série livres.
et sur la page de mes essais.
