La bonne du Macron : les journalistes dévoués au président

Une chanson pour les journalistes agenouillés devant Emmanuel Macron donc à un niveau au dessus de la Vie Quercynoise. Nicolas Sarkozy et le Général de Gaulle et même Bernadette Chirac ont connu cela !


La bonne du Macron

J'aimerais l’faire mais j'peux guère
C'est pas impératif d'être objectif
Quand on est bonne du Macron
C'est plus facile d'avoir du style
Que d'écrire la vérité
Des ménages aux invitations
Z'ont les leviers pour nous manipuler
La vie est dure dans nos rédactions

Mais quand l’président parle de la presse objective
Ça nous irrite, ça nous agite, on sait notre dérive
Accompagner les installés
Salir l'intégrité
Dieu me pardonne je dois parfois censurer

J'aimerais l’faire mais j'peux guère
Exposer leurs casseroles
Et leurs plus mauvais rôles,
Les médias doivent faire la quête
Même un rédacteur en chef
Ca paye bien mieux que les enquêtes
On dit déontologie on pense bénef
Comme nous le rappellent des députés
Le vrai talent c'est d'être accrédité

Mais quand l’président parle de la presse objective
Ça nous irrite, ça nous agite, on sait notre dérive
Accompagner les installés
Salir l'intégrité
Dieu me pardonne je dois parfois censurer

J'aimerais l’faire mais j'peux guère
Dénoncer les passe-droits des moutons
Mes beaux principes j’les ai laissés tondre
J’ai rêvé du prix Albert Londres
Avant d’tomber dans la presse à subventions
J’ignore ou j’enfonce les bannis du Macron
Je glorifie les bien notés
Je sais écrire agenouillé

Mais quand l’président parle de la presse objective
Ça nous irrite, ça nous agite, on sait notre dérive
Accompagner les installés
Salir l'intégrité
Dieu me pardonne je dois parfois censurer

Début octobre, j’ai écrit « la bonne du maire. » Qui causait du journalisme couché dans nos campagnes. Les réactions furent rares. Eh oui, ils ont les moyens de nous rendre invisible et en plus ce n’est pas un sujet porteur. Le sujet le plus porteur étant monsieur Macron, j’ai modifié quelques mots et emballé l’ensemble dans les cases de la sacem. Je reprends ce que j’en disais, de la bonne du maire :
Un texte dédié aux rédacteurs en chef, aux journalistes, aux correspondants de presse de nos médias régionaux, départementaux, locaux, aux femmes et aux hommes plus préoccupés par leurs bonnes relations avec les installés que par la République, la liberté d’expression, la déontologie. Aux femmes et hommes qui peuvent fabriquer des bannis de la société, de leur société, pour satisfaire la petite carrière de médiocres, pour bloquer l’accès au grand public d’informations, de comportements, pourtant indignes des prétendues valeurs de la République. Un texte poétique, vous pouvez peut-être imaginer un hymne d’Annie Cordy en rythme. Ou en inventer un autre. Avec M. Macron on passe à une autre dimension, les ménages de ces gens-là sont médiatisés.

Sacem, oeuvre 3478580311




Page de la série parodie de chansons.
la page du versant politique.