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Pourquoi ?
25 ans après les premiers vrais textes de chansons, 24 inédits d’un parolier éloigné du show-biz et sa confusion. Il m’a semblé impossible de concilier progression spirituelle et fréquentation des pantins de festivals et autres lieux grassement subventionnés de prétendus soutiens à la création musicale. Le même réflexe de protection m’a rendu très difficile la nécessité de frayer avec des élus véritables patrons des manifestations dites culturelles par leur pouvoir de subventionneurs, donc de nuisance.
Loin du brouhaha, Internet a néanmoins permis l’éclosion de quelques vraies chansons, leur appropriation par des compositeurs interprètes. Internet c’est fini, global net nous chosifie. Il me reste la possibilité de publier des livres, même si l’absence des finances nécessaires à booster, dans la « nouvelle donne », limite forcément la visibilité. La décision éditoriale a ainsi entraîné des relectures, « remises en bouche », avec quelques évolutions, parfois aussi pour alléger les tournures ou préciser le sens. Ainsi le point final de l’ensemble peut être considéré en 2025, néanmoins seulement deux œuvres furent triturées au point d’entraîner un nouveau titre et la seule véritable création de l’année fut déposée ce 30 janvier, sur l’intelligence… Les larges extraits vous dévoileront déjà une idée de l’orientation, je ne me situerai naturellement pas en référence à des "vedettes"…
Trois de ces propositions ont bénéficié de maquettes, de très bonnes qualités, avec diffusion en vidéo. Malheureusement sans lendemain, suite. J’aurais aimé qu’elles permettent au compositeur interprète de prendre son envol. L’auteur se doit parfois de dresser des constats. Et n’y voyez pas une résurgence de mes quelques années chez un assureur, c’était presque au temps où Jacques Brel et Georges Brassens élevaient le niveau de la chanson acceptée sur les grandes ondes, au temps où Groupama se souciait encore des agriculteurs, avant de confier à Cerise le soin de nous laisser les noyaux pour financer des footballeurs et navigateurs. Deux créations d’ailleurs explorent la dernière génération de véritables agriculteurs, celle passée des chevaux de leur enfance aux tracteurs pesticides et autres chimies. Le crottin rebute les nez modernes tandis que les vapeurs d’essence lubrifient nos bronches (voyez un exemple avec tondeuses à gazon).
Ainsi, comme les autres, les trois demeurent en « poème » ou « chanson sans parole », suivant la période de dépôt, à la sacem.
Un groupe punk depuis dissous s’appropria la première version « des ondes », naturellement sans me le signaler ni le déclarer. Quelques années plus tard, ma découverte d’une vidéo entraîna un contact cordial, rien de plus. On peut y voir un concert symbolique, dans le Nord, à Bailleul.
À part ça, j’espère ne jamais devoir recroiser certains notables ou apprentis médaillés, pas seulement des compositeurs et / ou chanteurs… La palme de l’indignité parmi les "artistes" revenant à l’énergumène, dont rigoureusement ma mère m’a défendu de prononcer le nom, exigeant ma disponibilité à ses heures, « car nous sommes sur le même projet et j’en suis le leader », sans se soucier de ma présence au chevet de mon Amour, un de ces types à la prétention de devenir "une idole exemplaire" (un fumeur de joints adulé)…
Alors, oui, pourquoi ? Parmi la centaine de projets, des livres s’imposent à moi. À un moment donné, je sens nécessaire de me consacrer à un sujet. J’avais la matière, comme sur d’autres. Et avant de terminer la réécriture annotée du témoignage de l’abbé Giuseppe Marconi sur Saint Benoît-Joseph Labre, la suite s’est tranquillement installée dans ma tête… Après c’est une question de temps à consacrer, donc en essayant d’évacuer le reste, et même des "distractions" encore susceptibles de m’égarer malgré une vie quasi monacale.
Naturellement, même si le grand apôtre toulousain des tondeuses, Jean-Paul Dubois, s’est récemment aventuré dans « l’imitation de Jésus-Christ », peut-être de Tomas a Kempis, il ne semble pas en avoir lu suffisamment pour me souffler « Qui se souviendra de vous après votre mort et qui priera pour vous ? » (chapitre XXIII, de la méditation de la mort) même en terminant l’aphorisme par le verbe lire. Mais l’écrivain a parfois l’orgueil de croire les générations futures plus réceptives. Ce fut justifié pour Stendhal. On en est là. En février, le mois le plus court pour les humains mais le plus long selon les chats.
Stéphane Ternoise
- Autres pages revues fin 2017 début 2018 ou début 2019 récemment et
celle de mai 2019 à janvier 2020.
Puis récemment, depuis janvier 2020.
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