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"Les abris du don : dons et recyclages de proximité sans intermédiaire"
Sous-titré "Découverte du pharaonique concept supermarché inversé de Vayres en Gironde & autres propositions sur la gestion des déchets"
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Inconcevable vu de mes faibles déchets :
615 kgs de déchets par an !
Vous cherchez vraiment des idées pour réduire les déchets ?
Table
10 Abris du don ? Contexte et principe
29 Le supermarché inversé ?
38 Conseils du père Miquel & améliorations de Ternoise
60 Boîtes à livres... la lutte contre le don s’organise
66 Les recycleurs officiels, labellisés solidarité et la déontologie à géométrie variable
75 Les vices et les vertus justement récompensés ?
77 Le Lot Territoire Zéro Gaspillage Zéro Déchets, vous plaisantez !
80 Don, charité et croissance
81 La censure est une réalité en France mais interdit de la dénoncer
83 Emmaus macronisé, l’abbé Pierre satanisé
97 L’absence d’abri du don à Montcuq en QB : un choix des élus de la liste unique
99 Les abris du don, quelques rayons
105 Vivre de peu
106 Collection L’Espoir enchaîné
108 Mentions légales
Abris du don ? Contexte et principe
Les communes doivent assurer collecte et traitement des déchets ménagers, directement ou en transférant leur compétence à un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) ou à un syndicat mixte. (article L. 2 224-13 du Code général des collectivités territoriales) Un sujet très consensuel... dans le microcosme politique. Comme si à chaque échelon, majorité et oppositions se partageaient un gros gâteau ! Ou, tous formatés au même matérialisme, nul ne voit comment faire autrement et le secteur ne semble pas suffisamment noble pour espérer gagner des voix par la polémique… Et vous, payez, triez comme exigé, déposez où nous l’imposons !
L’absence d’abris du don ne se remarque pas en France. Nul ne la déplore. L’idée ne circule même pas. Le recyclage, la réutilisation, le don, sont encouragés. Mais encadrés. À condition de passer par des "structures agréées". Donnez ! Donnez ! Ce qui est donné doit créer de l’emploi, de la croissance… Revendu, au moins à bas prix. Si possible, pour certains recycleurs auréolés du label économie solidaire, très cher. Certes aussi parfois distribué lors d’opérations de "charité", à un public remplissant le bon dossier, acceptant un suivi, un fichage… et l’insipidité du cadeau. Les restes.
Néanmoins, quand la pratique demeure possible (place, absence de caméra…) des administrés déposent à côté des bacs des objets en plus ou moins très bon état, des cartons remplis d’habits, vaisselle, jouets, doudous ou livres...
11 juin 2025, Montcuq en Quercy Blanc, chauffages un peu anciens, vertisserie Franklin chef FR5800 en très bon état, sortie de son emballage pour la photo (remise ensuite), lampes...
Triez pour faciliter le travail des collecteurs et "faire baisser les coûts" d’envoi aux usines de recyclage (naturellement, plus les structures des collectivités territoriales amplifient leur mainmise, taille, communication, leurs activités annexes, domaines de compétences, charges fixes, plus la redevance augmente).
Donnez ! Ne jetez pas systématiquement dans les poubelles où quasiment tout se dégrade, brise, détériore… Officiellement les élus nous encouragent à réduire nos déchets. L’observation nous incite à préciser "ceux non rentables pour les circuits contrôlés par les politiques".
Suivant les sources, "nous produisons", déversons, laissons, jetons, dilapidons, de 582 à 615 kilos de "déchets ménagers et assimilés" (DMA) chaque année. La cour des comptes précise en 2023 « dont la moitié non triée, soit 249 kilos d’ordures ménagères résiduelles – OMR. »
Ce rapport constituera un point d’ancrage officiel. Nous reprenons déjà les premiers termes « Le cadre législatif et réglementaire français de gestion des DMA a été profondément révisé depuis 10 ans en vue d’instaurer une économie dite « circulaire », qui considère les déchets comme des ressources réutilisables et hiérarchise leurs modes de traitement dans l’ordre préférentiel suivant : prévention, réemploi, recyclage, valorisation énergétique, incinération sans valorisation énergétique et enfin, stockage en décharge. »
Pour nous situer au sommet de notre possible : le réemploi. Avec en bonus, un peu de prévention par un appel à vivre de peu, et même moins, sûrement l’unique manière encore en notre pouvoir de ne pas participer au saccage général. Même si les lois nous contraignent de plus en plus à accepter de fournir notre quota de dévastations. Le paragraphe suivant, nous nous l’approprions en partie :
« Cette orientation est d’autant plus nécessaire que 80% des ordures ménagères résiduelles pourraient faire l’objet d’une valorisation adaptée à leur nature si elles étaient triées par les usagers et orientées vers des filières de traitement spécifiques. »
En considérant les abris du don situés avant la première des filières de traitement spécifiques. Au tout premier niveau, celui permettant même d’économiser les frais, et la pollution induite, du transport. En ajoutant notre petit slogan : l’inutile de l’un peut servir au voisin !
Officiellement, 20 milliards d’euros sont « consacrés à la gestion des déchets, soit 33% des dépenses totales de protection de l’environnement en France et 0,8% du PIB. » Soit 300 euros par habitants. Une moyenne annuelle naturellement.
En observant les poubelles locales, la valeur des déchets semble manifestement supérieure au coût de ce traitement. Mais naturellement chaque kilomètre de déplacement accroît la "déperdition de valeur", parfois le premier choc du dépôt suffit.
Pourtant, les contribuables paient sans rechigner. Et même s’il est proclamé, le principe du pollueur-payeur (« article L.110-1 du Code de l’environnement, les pollueurs doivent supporter les coûts engendrés par la pollution résultant de leurs propres activités, y compris le coût des mesures prises pour prévenir, combattre et éliminer cette pollution, et les coûts liés à la réparation. ») les plus pauvres, aux rejets faibles, acceptent un montant similaire à celui des riches gros consommateurs. (naturellement, l’article L.110-1, c’est du pipeau, de l’affichage, pourquoi serait-il appliqué aux déchets quand les agriculteurs continuent impunément de déverser pesticides et nitrates, le « Service Public » actant « L’eau de pluie collectée n’est pas potable, car elle est contaminée chimiquement (pesticides dans la pluie, métaux ou amiante présents sur le toit). »)
Aucun bonus écologique pour les administrés au solde négatif, par une récupération, dans les bacs, plus importante que les dépôts.
« La taxe d’enlèvement des ordures ménagères, modalité de financement largement dominante, n’a pas de lien avec les quantités de déchets produits par les usagers et ne présente donc pas de caractère incitatif sur l’évolution de leur volume. »
Rapport Cour des Comptes 2023
C’est ainsi. Pourtant, il pourrait en être autrement ! Il serait facile de réduire le tonnage transporté ! Ah bon ? Vous rêvez, sinon nos dévoués élus s’empresseraient de s’approprier l’idée ! Au-dessus de leur volonté de réduire "les déchets" trône leur obsession de la croissance. Surtout ne rien faire qui puisse en amputer même un dixième de point. Saccager, détruire, reste bon pour l’économie matérialiste à la vision à court terme ! Déchets gérés, du neuf acheté. L’exemple du carton, des enveloppes à bulles, apparaît le plus visible. Chaque jour dans les poubelles ils se salissent, détruisent, et des voisins en achètent, pour des envois ou déménagements. Mais si vous réutilisez les cartons, vous allez ruiner les entreprises du secteur, à soutenir pour leurs efforts de recyclage, et la Poste ! Obsession de la croissance à laquelle s’ajoute désormais la volonté, manifeste, de préserver le gros gâteau des doubles revenus des déchets, par les administrés et les industriels recycleurs...
les abris du don, la valorisation des déchets plutôt que leur gestion par les politiques
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Vous trouverez la version numérique de ce livre sur
immateriel 7switch.com (lien direct sur le livre). |
et sur la page de mes essais.
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